Le prix Inisia

Nous avons été reçus à Paris dans les locaux de la direction diocésaine avec une dizaine d’établissements scolaires de toute la France.

Le prix récompensait des projets humanitaires menés par des lycéens avec leurs enseignants dans différents pays en Afrique, du Maroc à la Tanzanie, de Madagascar au Gabon, en passant par Naples.

Chaque groupe a présenté son projet, ce qui animait les enseignants et les lycéens « à garder le sourire et à ne plus se plaindre, même « face aux injustices et à la souffrance qu’ils découvraient ».

Sainte Catherine, avec son projet Mada Tany, a été à l’honneur. Nos lycéens, Sarah, Thelma, Louise, Thomas, Léa et Tom, encadrés par Madame Champion et Monsieur Dianéa étaient partis en avril 2023 pour aider des médecins aixois dans un dispensaire malgache en pleine brousse et prendre en charge des élèves pour un soutien scolaire dans un collège de sœur de Saint Vincent de Paul. Nos élèves étaient tous émus pendant la présentation de leur action humanitaire, la découverte de la souffrance humaine sans réponse.

Une goutte d’eau, les 3000 euros récoltés grâce au bol de riz du vendredi du Saint, ont néanmoins permis de nourrir pendant toute l’année scolaire tous les élèves scolarisés.

De quoi être fiers car leur humanité a changé après ce voyage.

Le lien vers l’association Mada TANY : https://madatany.wixsite.com/madatany/nos-photos

Léa voulait devenir médecin « pour aider les enfants ». Grâce à ce voyage humanitaire, elle a réalisé que « la meilleure façon pour les aider, c’est de devenir prof.  « J’ai passé le concours de médecine, mais après ce voyage j’ai réalisé qu’en devenant institutrice, je pouvais aider plus d’enfants qu’en étant pédiatre ! ». Quelle prise de conscience !

D’autres projets étaient tout aussi intéressants : creuser des puits dans le désert marocain, planter des palmiers pour lutter contre la désertification ou bien construire une école pour des filles en Tanzanie, des projets réalisés grâce à la motivation des élèves et à la disponibilité de leurs enseignants. Cette solidarité simple et concrète a mobilisé tous ces jeunes bien plus que l’attente que le monde change ou les injustices s’effacent pour s’engager dans des actions.

Une phrase retenu notre attention ce matin du 5 juin. Elle résume bien ce que ces jeunes ont vécu à travers leurs projets.

C’est une phrase de Saint Jean Paul qui dit : « la détermination persévérante de travailler pour le bien commun, c’est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous, nous sommes vraiment responsables de tous » (Sollicitudo Rei Socialis, 1987).

Silvio Guerra

Partagez cet article !