Février : La responsabilité en partage

Le Secrétariat général de l’enseignement catholique invite ce mois-ci les établissements à réfléchir sur « la responsabilité en partage ». Dans le cadre du ré-enchantement, la journée du 4 Février 2019, rassemblera – parents, enseignants et personnels éducatifs – autour d’échanges sur nos responsabilités partagées dans l’éducation des enfants. Concrètement, comment, chacun d’entre nous, nous nous sentons impliqués par la thématique de notre année scolaire  Les arts du cirque.

L’école est un lieu d’éducation de la responsabilité chez les enfants :

* Le programme de « l’enseignement moral et civique » doit permettre aux élèves de « devenir progressivement conscients de leur responsabilité dans leur vie personnelle et sociale » (cf. Bulletin officiel du 25.6.2015)

* A ces dispositions réglementaires, j’ajouterai que l’apprentissage à la responsabilité passe par le témoignage d’une communauté éducative qui se fait éducatrice. Encourager la responsabilité, c’est faire grandir les personnes.

S’agissant des Chefs d’établissement, le statut de l’enseignement catholique de 2013 précise : « avec la responsabilité pastoraleque lui confère la lettre de mission, le chef d’établissement a la charge éducative, pédagogique, administrative et matérielle de l’établissement » (article 145).

Pour ma part, ma responsabilité pastorale – qui m’a été attribuée par la Supérieure majeure de la congrégation religieuse des dominicaines du Saint Nom de Jésus – m’invite personnellement à imiter (avec toutes mes insuffisances et limites…) Jésus :

Le « Bon Pasteur », qui connaît chacun par son nom, va chercher la brebis perdue, porte la brebis blessée sur ses épaules, conduit le troupeau vers les bons pâturages….sans exclusives.

C’est en ce sens que l’école catholique est ouverte à tous – non seulement par obligation contractuelle qui la lie à l’État – mais encore en cohérence avec la responsabilité de l’Église s’agissant de la famille humaine.

Si ma responsabilité pastorale ne peut être déléguée (cf. ma lettre de mission), il m’appartient de l’exercer : au fil des jours, lors des rencontres avec des enfants, des familles,avec l’équipe enseignante, le personnel OGEC etc. Des attitudes et des gestes disent cette bienveillance pastorale ; Parfois nous sommes insatisfaits de telle parole ou telle attitude ; d’autres fois nous sommes mieux ajustés à cet idéal…

Pour mener à bien ma mission, cette communauté d’acteurs m’est certes « confiée », mais tous sont aussi des protagonistes actifs et responsables du projet partagé.

C’est bien là que la liberté pédagogique de chacun doit s’inscrire dans le service du projet éducatif mis en œuvre par tous !

Je compte sur vous !

Marie..Métras

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