Éva Nataf, une élève en classe de troisième, est partie pendant un trimestre dans un collège américain : the Brookwood College (Marineland).
Elle nous partage son expérience en immersion à la fois dans une famille d’accueil et dans un collège :
« Au départ, j’étais plutôt excitée de partir parce qu’une expérience américaine j’en aurais peut-être pas deux dans ma vie. Je me suis informée sur l’école, j’ai appris que c’était un école de filles alors forcément j’étais un peu intriguée. Ça changerait beaucoup de Sainte Catherine… J’appréhendais de vivre le mode de vie à l’américaine : la nourriture, les cours, le sport, une nouvelle famille, des nouveaux amis…
Dans mon collège nous commencions à 8:30. Tout mon emploi du temps était le même tous les jours. On avait une petite pause vers 10:10 où tout le monde mangeait. À l’heure du déjeuner, on avait 45 minutes pour manger dehors ou dans la classe. On finissait à 15:15. Ce que j’ai le plus aimé c’était la suite de la journée : chaque jeune fille avait la possibilité de choisir un sport et qui durerait pendant une saison de 2 mois et demi. J’ai choisi le volley-ball que j’ai énormément aimé. On avait 2h de sport et pleins de matchs avec un super coach et une super équipe. Dans l’ensemble tous les professeurs étaient très gentils et très amicaux avec les élèves. Les filles étaient très sages et disciplinées.
Le week-end je sortais quelques fois faire du shopping où j’allais avec ma famille d’accueil faire des activités comme pour Halloween où j’ai sculpté ma première citrouille. Dans la famille où j’étais, nous étions 10. Les quatre premiers enfants étaient des filles: Christina la plus grande (18 ans), Pia (17 ans), Elena (14 ans). Je partageais ma chambre avec elle, elle était super drôle. Il y avait aussi Cécilia (12 ans), Pedro le plus grand des garçons (10 ans), Eric (6 ans) et Maxi le petit dernier (4 ans) et bien-sûr les parents, Jackie et Eric.
Je pense que je suis devenue plus mature et j’ai progressé en oral et à l’écoute même si ce n’est pas encore ça en grammaire. J’ai appris aussi à me débrouiller sans mes parents. Et même si j’avais de la famille là-bas, j’ai quand même dû me faire à leur vie à eux.
Depuis mon retour, la vie là-bas me manque. La famille, mes amis, ma vie, mes petites habitudes, la nourriture, et aussi peut être le défi de réussir à parler une journée complète en anglais pour tout comprendre ».
Mme Lacaille et Mme Giuseppina Nardo